Responsables RH : cultivez vos atouts pour négocier sereinement !
Par eric molles-wins le mercredi, septembre 10 2008, 15:05 - Conseils RH / Management - Lien permanent
La négociation qui intervient
dans un climat de tension ou sous la contrainte, sera plus facilement
contrôlable si certains principes sont respectés
NB : ce billet est la suite du billet "Les conditions humaines d'une bonne négociation entre partenaires sociaux" publié le 5 septembre.
- Il faut d’abord avoir entretenu, préalablement, une
habitude de contact et de dialogue
avec les partenaires sociaux. Des rencontres régulières, d’échange, créent et
facilitent un climat de confiance, qui modifie profondément l’atmosphère des
négociations. On se connaît, on s’estime, on n’est pas des adversaires !
- Il faut que l’entreprise joue le jeu de la
transparence : donner
avant et pendant la négociation, le maximum d’information aux partenaires
sociaux, n’affaiblit pas, comme certains le pensent, mais renforce le
dialogue et le respect réciproque.
- Il faut accepter de négocier à tous les niveaux et au plus près du problème rencontré : si
le problème est spécifique à un service, négocier au niveau du service et
non du département ou de l’établissement.
- Il faut communiquer de manière équilibrée avec
les salariés : le manager
doit informer directement et régulièrement les autres acteurs car
maintenir les salariés dans l’ignorance, c’est laisser la voie libre à
l’imagination individuelle ou collective, voire à la surenchère des
partenaires sociaux !
- Il faut aussi gérer « en temps réel »
la communication avec l’encadrement : les membres de l’encadrement ne doivent pas se sentir
« hors jeu » comme cela se voit souvent vis-à-vis de leurs
propres collaborateurs eux-même directement informés par leurs
représentants syndicaux ! L’encadrement doit pouvoir continuer à
jouer son rôle en expliquant à ses collaborateurs les enjeux réels de la
négociation en cours.
- Il faut accepter de « prendre le temps » de discuter et négocier : si les partenaires sociaux vous sentent pressés, ils seront d’autant plus exigeants.
NB : ce billet est la suite du billet "Les conditions humaines d'une bonne négociation entre partenaires sociaux" publié le 5 septembre.